«Les liaisons dangereuses», une mise en scène de Serge Denoncourt, au Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts du 9 avril au 17 mai – Bible urbaine

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«Les liaisons dangereuses», une mise en scène de Serge Denoncourt, au Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts du 9 avril au 17 mai

«Les liaisons dangereuses», une mise en scène de Serge Denoncourt, au Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts du 9 avril au 17 mai

Publié le 12 mars 2014 par Éric Dumais

Crédit photo : Théâtre Jean-Duceppe

Les personnages du roman épistolaire de l’écrivain français Pierre Choderlos de Laclos prendront vie du 9 avril au 17 mai prochain sur la scène du Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts grâce à l’auteur Christopher Hampton, dans une traduction et une mise en scène signées Serge Denoncourt.

L’entreprise est fort simple; la marquise de Merteuil veut se venger lorsqu’elle apprend que son ancien amant, le vicomte de Valmont, épousera la jeune et vertueuse Cécile Volanges, tout juste sortie du couvent. Elle proposera donc à l’éternel libertin qu’est Valmont de faire fondre de désir et d’envie la jeune promise afin de la «salir».

Mais ce n’est pas assez pour ces perfides hypocrites et cruels personnages: Valmont veut une deuxième victime, la prude et fidèle présidente de Tourvel, de laquelle il tombe éperdument amoureux. S’il ramène une preuve écrite de son succès, il aura le privilège de passer une dernière nuit avec la marquise de Merteuil… Un plan diabolique qui n’aura pas l’issue escomptée et qui risque de prouver violemment l’adage: Tel est pris, qui croyait prendre…

Cette pièce maîtresse de la littérature française du XVIIIe siècle, parue originalement en 1782, met en scène deux êtres ignobles et pervers de la haute noblesse qui n’ont de cesse d’échanger par missives leurs bas exploits en se jouant toujours de la société dans laquelle ils évoluent. Alors que l’un s’avère un libertin assumé et sans retenue, l’autre se montre aussi futé qu’un renard, vu sa situation sociale.

Porté par cette alternance entre les deux voix narratives, le roman offre au lecteur un portrait type du siècle des Lumières, où la soif du pouvoir et l’infidélité étaient deux forces d’attraction fortement ancrées dans les mœurs. Il ne reste plus qu’à voir dans quel décor Serge Denoncourt a décidé de camper l’histoire, dont les thèmes sont toujours aussi actuels de nos jours.

Distribution: Julie LeBreton, Éric Bruneau, Annick Bergeron, Kim Despatis, Magalie Lépine-Blondeau, Kasia Malinowska, Jean-Moïse Martin, Lénie Scoffié et Philippe Thibault-Denis.

«Les liaisons dangereuses» est présentée jusqu’au 17 mai au Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts. La pièce dure, avec l’entracte, environ 2 heures et 20 minutes. Pour acheter vos billets, consultez le https://duceppe.placedesarts.com/dates/Saisons202013-2014.

 

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