«The Reconstruction of William Zero» de Dan Bush – Bible urbaine

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«The Reconstruction of William Zero» de Dan Bush

«The Reconstruction of William Zero» de Dan Bush

Un thriller scientifique qui bat de l'aile

Publié le 23 juillet 2014 par Éric Dumais

Crédit photo : Tous droits réservés

Thriller scientifique à rebondissements chronométrés, The Reconstruction of William Zero, présenté dans le cadre du festival Fantasia, est un film de science-fiction dont les pièces du casse-tête ont été programmées à des moments précis pour s’agencer et jeter la lumière sur une histoire plus que mystérieuse, tout en laissant toujours le spectateur dans le flou, et la surprise attiser sa curiosité.

Dans ce récit d’un scientifique travaillant à la Next Corp. Laboratories, Conal Byrne (FightF*ckPray) interprète le rôle de William Blakely, lequel va connaître de grandes souffrances après qu’il ait heurté son fils Kevin, alors qu’il était totalement absorbé par ses avancées scientifiques en matière de clonage. Plongé dans un abime de souffrances et de remords suite à cette indicible tragédie, qui l’a plongé dans un coma d’environ deux semaines, Blakely va être poussé par le désir de créer une version de lui-même, améliorée et plus intelligente, pour bien sûr reconquérir sa femme avec un «jumeau» exempt de la souffrance qui l’habite depuis le jour de l’accident. Évidemment, les choses vont mal tourner et l’autre identité va vouloir se venger de son créateur et de ses plans, avouons-le, machiavéliques.

Là où le bât blesse, malgré une réalisation très efficace et une musique qui sert bien le genre du thriller, c’est que Dan Bush n’a pas réussi à créer l’intimité désirée entre les personnages joués par Conal Byrne (qui interprète le protagoniste et la copie conforme) et le spectateur. Toute l’énergie a été déployée à créer un suspense efficace pour tenir le spectateur en haleine, mais le film souffre du jeu glacial des acteurs. Malgré une belle brochette composée d’Amy Seimetz (You’re Next) et Melissa McBride (The Walking Dead), en plus d’un Conal Byrne fort polyvalent, on peine à suivre la traversée de ce film complexe et froid.

Plutôt que de réitérer cinq fois plutôt qu’une l’image de l’eau pour symboliser la source de toute vie, le scénariste et réalisateur Dan Bush aurait dû concentrer ses efforts à rendre son récit plus accessible, et moins mélangeant.

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