MusiqueDans la peau de
Crédit photo : Sébastien Ouellet et Muneeb Mohamed
1- Comment est né ton projet et comment définirais-tu ton style musical à tes grands-parents, par exemple?
«C’est lors d’un séjour à L.A. que le projet s’imposa à moi, presque contre mon gré. J’y avais loué une chambre dans le but d’y écrire quelques chansons, voire un scénario; je comptais y trouver l’inspiration quoi.
Un soir, comme je n’arrivais pas à travailler, je suis allé flâner dans les rues, sous les néons, et je suis tombé sur un petit bar logé au sous-sol d’un édifice dont la façade était quelque peu en retrait. J’y suis descendu et j’y ai bu deux ou trois verres en regardant du coin de l’œil un groupe louche dont je semblais être le sujet de conversation. Je suis sorti sans trop y porter attention et je me suis dirigé rapidement vers mon hôtel; le mercure était tombé, on gelait.
Puis juste comme j’arrivais, au détour d’un boulevard, j’ai vu tomber la foudre sur les immeubles. J’ai vu les gens crier pour leur vie. J’ai vu le ciel s’ouvrir sur un torrent de lumière.
Je suis revenu vous dire que je suis allé à L.A. et que j’ai vu.»
2- Nomme trois chansons kitsch que tu aimerais reprendre à ta sauce? On veut savoir.
- «Sledgehammer», parce que tout le monde a bien besoin d’une grosse massue.
- «J’t’aime comme un fou»: parce que tout le monde a bien besoin de faire un peu d’exercice, et quoi de mieux que de stalker gentiment la fille que t’aimes.
- «Dreams»: je me prends pour Stevie Nicks la moitié du temps, de toute façon.
3- À part la musique, car on s’entend que tu ne dois pas en vivre encore!, quelles sont tes occupations du moment? Que serais-tu prêt à faire pour vivre de ta musique?
«Je pose nu pour quelques magazines.
Je suis également le nègre de quelques auteurs-compositeurs dont je tairai les noms, puisque ça implique d’autres participants du concours.
Pour percer en musique, j’irais jusqu’à faire du folk-country authentique et confessionnel s’il le faut vraiment.»