Spécial Francouvertes | «Dans la peau de...» Samuele – Bible urbaine

MusiqueDans la peau de

Spécial Francouvertes | «Dans la peau de…» Samuele

Spécial Francouvertes | «Dans la peau de…» Samuele

«J’aime les grooves qui naissent dans les hanches»

Publié le 6 mars 2015 par Éric Dumais

Crédit photo : Tous droits réservés

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste québécois, qu’il soit chanteur ou musicien, écrivain ou humoriste, afin d’en connaître un peu plus sur lui et de permettre à ses admirateurs de se glisser dans sa peau, en 5 étapes faciles. Cette semaine, on a interviewé Samuele, l'un des 21 participants du concours-vitrine Les Francouvertes qui se dit que, si Bernard Adamus a déjà gagné le concours, c'est déjà dans la poche pour elle aussi.

1- Comment est né ton projet et comment définirais-tu ton style musical à ta grand-maman, par exemple?

«Jean-Sébastien et Alex, qui m’accompagnent sur l’album et sur scène, sont des complices de longue date, mais le projet dans sa forme actuelle est né autour de l’enregistrement de l’album au chalet, l’été dernier.

Mes grands-parents sont tous morts, mais je leur expliquerais, un peu comme à tout le monde, que je suis plus auteure que compositrice. J’écris des chansons plutôt folk, folk-rock dans la forme, mais le rendu a un quelque chose de blues.

J’aime les grooves qui naissent dans les hanches.»

2- Nomme trois chansons kitsch (ou sérieuses!) que tu aimerais reprendre à ta sauce et dis-nous pourquoi? On veut savoir!

«Je rêve depuis longtemps de reprendre «Le Chanteur» de Daniel Balavoine, parce que j’ai l’impression que Daniel a trempé sa plume à l’encrier de mon cœur pour l’écrire tellement elle me fait vibrer cette chanson-là. J’en ferais une version très sensuelle au ukulélé.

J’aimerais faire une version a cappella et chorégraphiée de «Entre l’ombre et la lumière» de Marie Carmen, où je commencerais la chanson habillée de noir et m’enduirais lentement de peinture blanche en reproduisant le cycle de la lune avec mon corps. Je pense que ça serait une performance porteuse d’un message d’espoir.

J’ai aussi envie de faire un gros blues lourd de fuzz avec «Tu m’as flushé» de Cayouche. Je pense que ça serait l’fun

3- À part la musique, car on s’entend que tu ne dois pas en vivre encore, quelles sont tes occupations du moment? Que serais-tu prêt à faire pour vivre de ta musique?

«J’écris des récits pornographiques lesbiens que je vends sur les interwebs sous divers noms de plumes. Je serais prête à mettre mes récits en musique, mais je ne sais à quel point ça marcherait mieux à la radio que les tounes de l’album.»

Vos commentaires

Revenir au début