Théâtre
Crédit photo : Mathilde Corbeil
Obnubilés par une prophétie prononcée par trois sorcières leur promettant une descendance de rois, Macbeth et Lady Macbeth s’engagent dans un cycle meurtrier incontrôlable et sont prêts à tout pour protéger leur trône. Alors que le roi est continuellement obsédé par la peur de perdre sa couronne, la reine est tiraillée par les remords de tous les crimes qu’ils ont dû commettre. C’est donc à une descente aux enfers, magnifiquement traduite et adaptée par Michel Garneau, que nous convie Angela Konrad.
Cette fois, ce sont les mécanismes de pouvoir et les réflexions politico-existentielles des personnages que la pièce fait ressortir, alors que la folie et la soif de pouvoir des personnages se conjuguent dans une quête mortifère de jouissance éternelle.
Arrivée dans le paysage québécois depuis à peine trois ans, la metteure en scène d’origine allemande Angela Konrad s’impose comme une figure phare de la dramaturgie contemporaine. Sa relecture des pièces du répertoire européen est toujours lucide et pertinente.
L’adaptation de Macbeth est présentée à l’Usine C du 29 septembre au 10 octobre prochain. Pour plus d’informations, cliquez ici.