«Dans la peau de...» Anabelle Soucy-Côté, fondatrice du blogue Les p'tits mots-dits – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» Anabelle Soucy-Côté, fondatrice du blogue Les p’tits mots-dits

«Dans la peau de…» Anabelle Soucy-Côté, fondatrice du blogue Les p’tits mots-dits

À la rencontre d'une passionnée de littérature jeunesse

Publié le 23 octobre 2015 par Éric Dumais

Crédit photo : Photographe: Rémi St-Onge // Maquillage: Geneviève Lamontagne

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste afin d’en connaître un peu plus sur la personne interviewée et de permettre au lecteur d’être dans sa peau, l’espace d’un instant. Cette semaine, nous avons interviewé la sympathique et attachante Anabelle Soucy-Côté, fondatrice et rédactrice en chef du blogue Les p'tits mots-dits, pour en apprendre davantage sur sa passion première qu'est la littérature jeunesse.

1- C’est toi qui es aux commandes du blogue collectif «Les p’tits mots-dits». Peux-tu nous expliquer d’où vient ta passion pour la littérature jeunesse?

«En fait, ça ne m’a jamais quittée. J’ai toujours été fascinée par la littérature jeunesse. Il y a eu une période pendant que j’étudiais à l’université en littérature où j’avais un peu délaissé la jeunesse pour me concentrer sur mon programme. Dans mes cours de création littéraire, j’écrivais des nouvelles plutôt gores et tragiques (hahaha!) J’avais de bonnes notes, j’aimais ça. Mais c’était pas moi. Puis, j’ai dû suivre un cours en lien avec la littérature jeunesse. C’est là que j’ai compris pourquoi ça m’attirait toujours autant: il y a tellement de richesse dans les textes et les illustrations, tellement d’espoir et de vérité, ça m’a frappée. Suite à ça, j’ai travaillé comme libraire jeunesse et là ç’a m’a confirmé que c’est dans ce milieu que je voulais travailler.»

2- Qu’est-ce qui t’a poussée à vouloir fonder un site collaboratif sur lequel ton équipe de collaborateurs et toi faites découvrir, au quotidien, toujours avec passion et humour, la crème des livres pour 0 à 12 ans?

«Classique: je ne trouvais pas ailleurs ce que personnellement je souhaitais lire! Le fait d’être plusieurs amène forcément des idées et des goûts différents (et donc, rejoins un lectorat plus large). Chacun des collabos a un parcours professionnel et personnel unique avec des skills bien à lui. Je les ai choisis parce qu’ils me parlaient; ce sont des passionnés, des gens très créatifs. Je souhaitais avoir une équipe sur qui je peux compter, qui pourrait porter notre mission partout où ils vont. On a une belle chimie de gang et on partage tous un grand sentiment de fierté face au développement de LPMD.»

«Aussi, ce qui me motive chaque jour, c’est de prouver à Monsieur et Madame Tout-le-Monde que la littérature, c’est pas plate. Tu peux pas ne PAS aimer les livres. Et partir du moment où tu as des enfants, tu ne peux pas dire que les livres, ça fait pas partie de tes priorités. Tu peux ne pas aimer le hockey, par exemple, mais tu ne peux pas haïr les livres. La lecture est essentielle et les enfants ont besoin d’être submergés par des tonnes de livres et bandes dessinées durant leur jeunesse. Ça aura un grand impact sur leur développement et plus encore.»

«J’essaie de montrer aux gens qu’il y en a pour tous les budgets, leur faire prendre conscience que c’est plus une question de choix, qu’ils ont peut-être plus le 15 $ facile à dépenser au Tim Horton, mais que pour acheter un livre, ils doivent se sentir convaincus à 100 % que c’est un bon investissement. C’est pas logique! Un livre est (quasiment) toujours un bon investissement. J’ai mis en place une ligne éditoriale, un ton et une approche qui ne ferait sentir à personne qu’il n’est pas dans la game. Je veux dire, pour aimer les livres, ça ne te prend pas un BAC en littérature ni des parents qui t’ont fait lire les grands classiques de l’histoire pour assumer que tu aimes la littérature. Tu peux te sentir à ta place dans une librairie, peu importe la scolarité que tu as et le salaire que tu fais.»

«Je pense que j’ai gagné mon pari, parmi nos lecteurs: il y a autant d’avocats, de commis chez Rona, de journalistes, de coiffeuses, d’enseignants, de mères et pères à la maison, de grands-parents, de non-parents (ils ont peut-être des neveux, ou c’est peut-être même pour eux!), etc. J’ai juste tellement envie que ça devienne une habitude pour les familles l’idée d’avoir toujours un livre à la main, comme c’est le cas partout en Europe.»

L'événement en photos

Par Rémi St-Onge

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