«Dans la peau de...» Élise Jetté et Marie-Élaine Grant de Poésie à numéros – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» Élise Jetté et Marie-Élaine Grant de Poésie à numéros

«Dans la peau de…» Élise Jetté et Marie-Élaine Grant de Poésie à numéros

Les mots en images

Publié le 12 janvier 2018 par Michelle Paquet

Crédit photo : Laurie-Anne Thuot / Élise Jetté

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste ou à un artisan de la culture afin d’en connaître un peu plus sur la personne interviewée et de permettre au lecteur d’être dans sa peau, l’espace d’un instant. Cette semaine, nous avons interviewé Élise Jetté et Marie-Élaine Grant, les créatrices de Poésie à numéros.

1. Poésie à numéros a été lancé officiellement en novembre dernier au Café Pista. Pouvez-vous nous parler un peu du concept?

Élise: «Les médias sociaux sont à la source de cette rencontre qui a permis au projet de fructifier. Nous nous étions rencontrées une fois en 2016 par le biais d’amis communs, mais nous n’avions pas de lien au quotidien hormis le fait de se suivre mutuellement sur les réseaux! Au début de 2017, dans le cadre d’un cours de création littéraire, j’ai commencé à écrire des réflexions poétiques que je partageais sur Instagram en les photographiant simplement dans mon cahier. Et Marie-Élaine «likait» ça régulièrement!»

Marie-Élaine: «Venant tout juste de terminer mon cours en design graphique, vers la fin de l’été, j’ai écrit à Élise sur Facebook pour lui dire que je ne pouvais pas regarder ces poèmes sans faire quelque chose avec! J’avais déjà deux exemples à lui montrer. Ils font partie de notre première collection qui contient dix affiches.»

2. Si on a bien compris, Élise s’occupe des mots et Marie-Élaine des illustrations. Comment avez-vous décidé de mettre vos talents en commun pour créer Poésie à numéros?

Élise: «Aussitôt que Marie-Élaine m’a démontré son intérêt pour mes mots, je lui ai dit GO. Je travaille comme journaliste, mais l’écriture plus littéraire, c’est une grande partie de moi. Je venais de terminer mon projet final de certificat en création littéraire et j’avais un début de roman dans les mains, que je veux terminer cette année, mais je trouvais que l’idée de publier des idées poétiques par bribes était une bonne façon d’avoir un premier regard sur ce que j’écris. Avec les images de Marie-Élaine, ça prenait tout son sens.»

Marie-Élaine: «J’ai toujours eu un intérêt pour l’écriture sans avoir le talent pour pousser cette passion-là. J’ai eu un gros coup de coeur pour l’écriture d’Élise. Ça a vraiment été un élan d’inspiration soudain qui m’a fait mettre des couleurs sur les émotions que ses poèmes me faisaient vivre.»

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3. Chacune de votre côté, qu’est-ce qui vous nourrit le plus dans ce projet?

Marie-Élaine: «Pour moi, Poésie à numéros, c’est un mélange de plusieurs passions: les mots, le papier, l’illustration, les couleurs. Le projet me remplit de fierté. De plus, il m’a amené à faire des rencontres enrichissantes, notamment au sein même du projet avec ma complice. Également, le fait de faire partie du décor montréalais, c’est vraiment un bel accomplissement pour moi. Passer devant un café et y voir tes œuvres, c’est spécial.»

Élise: «Ce qui me nourrit le plus, ce sont les discussions que j’ai eues avec les gens qui ont vu les affiches. D’emblée, beaucoup m’ont raconté ce que ça leur faisait ressentir, avec quoi ils associaient mes mots. Souvent, ça prend une dimension totalement nouvelle dans l’esprit des autres par rapport à ma propre interprétation. Ça a été le cas, également, quand Marie-Élaine a lu mes poèmes pour la première fois et qu’elle y a vu des choses que je n’imaginais pas. Je trouve ça super riche d’être témoin de l’expansion des choses que j’ai écrites.»

4. Les réseaux sociaux, surtout Instagram, prennent une grande place dans la promotion de Poésie à numéros. Qu’est-ce qui vous plait (ou vous déplait) lorsque vous partagez votre travail sur ces plateformes?

«On aime beaucoup Instagram. C’est d’abord grâce à ça que notre collaboration est née! Mais depuis le lancement, on a reçu beaucoup de messages privés sur Instagram. Les gens veulent nous dire qu’ils aiment notre travail et certains veulent même nous faire des commandes spéciales. Ça ouvre toutes les portes du partage!»

5. L’année vient à peine de commencer. Qu’est-ce que vous aimeriez accomplir en 2018 avec Poésie à numéros?

«Nos affiches seront au Pista jusqu’à la fin du mois de janvier. On aimerait approcher quelques boutiques de Montréal pour avoir des points de vente physiques. On caresse le projet de faire des cartes de souhaits. Peut-être pour la Saint-Valentin si tout va bien! Notre prochaine collection d’affiches devrait voir le jour au début de l’été.»

Pour consulter nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…

L'événement en photos

Par Guillaume St-Amand / Poésie à numéros

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