«Megalithic Symphony» d'Awolnation – Bible urbaine

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«Megalithic Symphony» d’Awolnation

«Megalithic Symphony» d’Awolnation

La clé d’un succès instantané

Publié le 23 septembre 2011 par Éric Dumais

Crédit photo : Red Bull

Depuis la sortie de son album Megalithic Symphony en mars 2011, le groupe californien Awolnation n’a pas eu le temps de se reposer encore. Après avoir parcouru le Canada, les États-Unis et l’Angleterre, où le quintette a offert une série de concerts donnés à guichet fermé, force est d’admettre que la formation Awolnation possède la clé du succès instantané. Critique d’un premier album solide comme le roc.

La qualité première d’un chef-d’œuvre comme Megalithic Symphony est qu’il propose un éventail de genres musicaux hétérogènes s’accordant à merveille, en passant par le rock indie électro déjanté, le hard rock fracassant, puis le hip-hop moderne. Ce n’est pas nouveau, certes, puisque la majorité des groupes d’aujourd’hui se prêtent déjà au jeu; suffit de penser à Mindless Self Indulgence, qui a d’ailleurs, lui-même, influencé bon nombre de groupes désormais établis à l’échelle internationale, tels que My Chemical Romance, Static-X, Rammstein et System Of A Down.

Awolnation possède réellement un je-ne-sais-quoi qui apporte une puissance démesurée à leurs mélodies. Si le groupe s’est donné comme mission de satisfaire tout type de mélomane, il faut avouer qu’ils ont relevé le défi haut la main.

Tout est une question de génie

Le cerveau derrière cette nouvelle formation qui risque de faire fureur dans un avenir très rapproché s’appelle Aaron Bruno. Après avoir participé aux groupes Under The Influence Of Giants et Hometown Hero, Aaron Bruno a été approché par l’étiquette de disques Red Bull Records, qui lui a permis d’enregistrer gratuitement son album dans un studio huppé de Los Angeles. C’est donc le 18 mai 2010 que Awolnation a fait paraître Back From Earth, son premier maxi.

Portrait de Megalithic Symphony

L’album démarre à pas feutrés avec la chanson homonyme, une ode magnifique d’une durée précise de 56 secondes, tout en texture électronique, voix robotisées et tempo accéléré. L’effet est magistral, et fait énormément penser au dynamisme contagieux du Californien électro/hip-hop Nosaj Thing. L’énergie d’Awolnation est par contre décuplée au centuple, puisqu’en plus d’être chantée, voire gueulée, elle se rapproche plutôt de celle des excellents Mindless Self Indulgence.

Impossible, non plus, de détourner le regard devant les succulentes People, Jump On My Shoulders, Sail et Not Your Fault, qui présentent des mélodies plus qu’entraînantes, de multiples couches électroniques savantes, ainsi que des refrains d’une force inouïe. Ce n’est pas compliqué, toutes les chansons présentes sur l’album sont excellentes, et ce, sans aucune exception. Vous tomberez également en amour avec la dernière piste, Knights Of Shame (12 minutes de pur bonheur), qui, semble-t-il, est une véritable séance d’autohypnose en spectacle.

Tout récemment, iTunes a nommé l’album Megalithic Symphony comme étant l’un des meilleurs disques de l’année 2011, et le single Sail, certifié Or, est déjà numéro un dans le palmarès rock canadien.

Ne manquez pas la sensation Awolnation lorsqu’elle cognera à vos portes! Le groupe sera de passage à Montréal le mardi 4 octobre prochain afin d’offrir un concert inoubliable au La Tulipe. Pour plus d’information, visitez leur site officiel au www.awolnationmusic.com ou leur page Facebook au www.facebook.com/awolnation.

 

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