«À la manière des anges» de Mara Tremblay

Mara Tremblay est toujours entourée du réalisateur et de son éternel complice Olivier Langevin. Pierre Girard s’est ajouté cette fois-ci à la coproduction de l’album pour l’épauler. L’auteure-compositrice-interprète a compté sur la présence d’amis et de collaborateurs de longue date, mais également de ses fils; Victor joue en effet de la batterie sur plusieurs chansons, et Édouard chante en choeur sur la magnifique «Que la peine passe».

La chanteuse montréalaise a concocté un album qui est le prolongement de Tu m’intimides, mais qui surprend tout de même avec ses synthétiseurs très présents. La création du nouvel opus, qui navigue entre le rock, la pop-électro et le folk, s’est échelonnée sur cinq ans. On remarque également que les violons se font toujours entendre, mais d’une manière plus subtile sur À la manière des anges.

On apprécie les pièces comme «Sans toi», pour la voix sombre de la chanteuse, qui devient soudainement angélique dans le refrain, la valse électro «Que la peine passe» ainsi que «L’amour à la manière des anges», pour son petit air électro aux synthétiseurs psychédéliques accrocheurs.

Dans la chanson «Nostalgie», on retrouve la Mara des premiers instants; celle au côté country et à la voix nasillarde. On termine l’album sur le même ton avec «Les arbres sont bleus», adaptation française de «The Grass Is Blue» de Dolly Parton.

À la manière des anges est une œuvre lumineuse qui s’écoute paisiblement. On retrouve l’évolution des émotions de l’auteure au fil des années et les thèmes principaux de ses compositions sont l’amour et l’amitié. On la sent d’une très grande sincérité et le résultat est enveloppant. Cependant, le résultat impressionne moins que sur l’excellent Tu m’intimides où la carrière de l’artiste prenait alors un tournant inattendu. 

Le spectacle-lancement de Mara Tremblay aura lieu le mardi 7 octobre à l’Usine C de Montréal dès 19h.