«Dans la peau de...» la pianiste Anne-Marie Dubois – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» la pianiste Anne-Marie Dubois

«Dans la peau de…» la pianiste Anne-Marie Dubois

Prenez part à un tour de France romantique le 11 novembre dès 15h!

Publié le 3 novembre 2017 par Éric Dumais

Crédit photo : Marie Daigneault (photo à la une)

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste ou à un artisan de la culture afin d’en connaître un peu plus sur la personne interviewée et de permettre au lecteur d’être dans sa peau, l’espace d’un instant. Cette semaine, nous avons interviewé la pianiste Anne-Marie Dubois à l'occasion du récital Un tour de France romantique, un concert présenté dans le cadre de la série «Les chambristes» par l'Orchestre symphonique de Laval.

1. À l’âge de cinq ans, tu livrais déjà ton premier récital au piano. Impressionnant! Qu’avais-tu appris à jouer comme morceaux et de quelle façon la musique classique a-t-elle fait son entrée dans ta vie?

«J’avais exploré beaucoup de cahiers de pièces enfantines de Händel, entre autres, joué dans une autre participation en concert, cette année-là, une sonatine de Clementi, exploré la sonate dite «facile» de Mozart et joué cette même année de mes compositions aux Jeunes Talents Catelli à TVA-Montréal. Voici quelques-unes des pièces de mon premier récital: La marche du soldat et Le cavalier sauvage de l’Album de la Jeunesse de Robert Schumann, Alla Tarantella op. 30 no 2 de MacDowell et La Lamentation de la poupée de César Franck.»

«La musique classique est entrée dans ma vie par mes parents. Mon père avait acheté un piano à queue à ma mère juste après ma naissance, nous écoutions beaucoup de musique classique à la maison, dont les vingt-quatre études de Chopin, et ma mère jouait du piano depuis sa jeunesse. C’est elle qui m’a d’abord appris à jouer du piano. J’ai eu mon premier professeur officiel à 4 ans, sœur Florette Allard qui, pour ma première année de musique, me recevait tous les jours de la semaine et n’avait que moi comme élève!»

2. À quel moment de ta jeune carrière as-tu eu cette certitude en tête que le métier de pianiste te collait à la peau et que tu devais en faire ta mission de vie, en quelque sorte?

«Lorsque j’ai vu le grand piano de neuf pieds du Centre culturel de Drummondville, et cette grande salle de 950 places, après avoir joué pour une émission de radio à l’âge de 5 ans. Une image s’est gravée dans mon cœur, et j’étais déjà résolue à ce que l’idée de donner des concerts soit toute ma vie.»

3. Le 11 novembre prochain, dès 15h, à la Chapelle du Mont-de-la-Salle, tu participeras au concert Un tour de France romantique aux côtés du narrateur Georges Nicholson où les auditeurs sont invités à se laisser bercer au son des plus beaux airs de Debussy, Chopin, Weber, Séverac et bien plus encore. Peux-tu nous parler brièvement du concept autour de ce concert.

«En fait, l’idée du concert, c’est justement de visiter la France avec les plus belles compositions de tous ces géants de la musique classique qui y ont vécu, rêvé, donné des concerts et qui ont enchanté des décades d’auditeurs émerveillés. George Nicholson nous dépeindra leurs aventures, leurs joies, déceptions et exploits. Il nous racontera les trames qui ont inspiré ces compositions fabuleuses.»

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4. D’après toi, quels sont les plus beaux attraits de ce concert qui convaincront nos lecteurs de ne pas le manquer pour tout l’or du monde? On te met au défi d’essayer de nous convaincre en trois bonnes raisons!

«Tout d’abord, George Nicholson est un conteur fabuleux et il sait nous faire rire, avec un humour fin et simple à la fois! Deuxièmement, dans ma vie, j’ai connu énormément de répertoires, et j’ai été chercher la plus belle musique au monde, dont de superbes compositions de Rachel Laurin, une compositrice d’aujourd’hui avec un langage d’accès pour tous et original à la fois, plein d’amour et de poésie! Finalement, ce concert a déjà conquis les cœurs des Drummondvillois à la Maison des Arts de Drummondville, les Sorellois à la Maison de la Musique de Sorel et les gens de Québec au Palais Montcalm de Québec.»

5. Au cours de ta carrière, tu as participé à plus de 500 concerts dans plus de sept pays. Ta feuille de route est certes stupéfiante! Quels sont tes projets pour la prochaine année à venir, si ce n’est pas encore un secret d’État?

«Tout d’abord, Alain Trudel et moi faisons équipe, comme duo trombone et piano, depuis quelques mois déjà, et nous aurons des concerts ensemble à Joliette, Drummondville et Saint-Damase, en plus de plusieurs projets dont nous pourrons reparler plus tard.»

«Dans l’immédiat, je donnerai deux concerts de Noël les 29 novembre et 10 décembre à la Maison des Arts de Drummondville et au Carré 150 de Victoriaville. Par la suite, je jouerai en duo avec Alain Trudel dans la petite ville de Saint-Damase, comme avant-première de notre participation dans la série de musique de chambre de l’Orchestre symphonique de Laval

«Puis, je ferai, en tant qu’ambassadrice des Concours de Musique du Canada, un concert conjoint avec la harpiste Valérie Milot à l’occasion du 60e anniversaire de ces mêmes concours. Après un concert pour les immigrants et pour amasser des bourses pour les jeunes musiciens en herbe pour l’École À la portée des sons à Drummondville, j’aurai un concert à Palerme, en Sicile, pour le compte d’un orchestre symphonique de cette ville. Au retour, je jouerai à Lac-Mégantic.»

«J’ai bien hâte de revenir à Laval comme soliste de l’Orchestre symphonique de Laval, avec le concerto de Grieg, et un autre concert sous la baguette d’Alain Trudel avec l’Orchestre de Toledo, pour lequel il est maintenant chef attitré. Ce seront mes 72e et 73e concerts avec orchestres.»

Pour en savoir plus sur le concert ou pour acheter vos billets, consultez le www.osl.qc.ca/un-tour-de-france-romantique. Pour consulter nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…

*Cet article a été produit en collaboration avec l’Orchestre symphonique de Laval.

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