Découvertes et incontournables de la 30e édition des Francos de Montréal – Bible urbaine

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Découvertes et incontournables de la 30e édition des Francos de Montréal

Découvertes et incontournables de la 30e édition des Francos de Montréal

Une édition 2018 qui marque les esprits

Publié le 19 juin 2018 par Michelle Paquet

Crédit photo : Mathieu Pothier

Les Francos de Montréal n’ont que cinq ans de plus que la personne qui rédige ces lignes et, pourtant, chaque année, elles me font faire des découvertes marquantes et revoir des groupes que j’adore. Entre les artistes émergents, de la relève, ou mieux encore, les musicien.nes que le grand public ne connaît pas encore et qui méritent notre attention, les vedettes montantes et les vétérans, mon coeur a balancé pendant les neuf jours des Francos. Ci-dessous mon compte-rendu des moments qui m’ont le plus marquée cette année.

Les découvertes

Je leur donne la première place dans ce texte, parce que les jeunes (ou moins jeunes artistes) qui ont eu la chance d’avoir une vitrine aux Francos cette année méritent amplement d’être connus.

Le premier, dont on entend parler depuis un moment déjà, et dont le premier album n’a jamais quitté mes écouteurs depuis sa sortie, Mon Doux Saigneur, s’est occupé de réchauffer la salle avant le spectacle de Canailles au Club Soda le samedi 9 juin dernier.

Un drôle de choix de le faire commencer, une question de logistique de ce que j’ai pu comprendre à travers les branches. En effet, Emerik St-Cyr Labbé a joué au tout début de la soirée, et j’ai donc manqué une grande partie de son set, à mon grand désarroi puisqu’il a joué de nouveaux morceaux que j’avais vraiment envie d’entendre.

N’empêche que les pièces de Mon Doux Saigneur (l’album du même nom que le projet) ont pris du galon sur scène et rockent vraiment beaucoup en live. Au moins, j’aurai attrapé l’une de mes préférées, «Hook Bleu», avant de céder au folk sale de Canailles.

Un autre que je tenais à mentionner, le jeune Gabriel Bouchard, qui doit être ben tanné qu’on parle toujours de son âge quand on le mentionne, faisait un petit saut à la Scène Coors Light par un dimanche ensoleillé qui donnait bien envie de se caler quelques bières dudit commanditaire.

Comme lors d’un party de famille improvisé, Gab s’était défait de son backing band habituel, les membres de Gazoline, pour être accompagné de son père, Pierre, à la batterie, et d’autres musiciens du Lac. Avec du rock typique de son coin, mêlé à des textes sensibles qui donnent une profondeur intéressante au projet, on garde un oeil sur ce qui s’en vient pour ce petit bum du Saguenay Lac-Saint-Jean.

On termine ce triptyque avec le country acadien de Menoncle Jason. Au-delà de son accent qui en fait une oddity sur le marché québécois, ses textes sont humoristiques, accrocheurs et empreints d’une vision unique de sa vie de tous les jours.

Ses morceaux feront sourire les amateurs du genre. Tout au long de son show, je pensais d’ailleurs à ma mère, qui m’a introduit au country à un jeune âge, et qui adorerait voir un dude de même pas 30 ans faire de la musique comme celle de ses idoles à elle.

Le premier album de Menoncle, Jason Leblanc de son vrai nom, intitulé Dans son prime, est un véritable hommage à ces piliers de la musique country qui ont pavé le chemin pour lui il y a de ça bien des décennies. Et c’est un véritable vent de fraîcheur sur ce genre souvent méconnu.

En espérant le revoir à Montréal plus tôt que tard.

À la page suivante, un petit mot sur les incontournables du festival!

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