L'ADISQ 2015: le premier gala au Métropolis de Montréal – Bible urbaine

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L’ADISQ 2015: le premier gala au Métropolis de Montréal

L’ADISQ 2015: le premier gala au Métropolis de Montréal

Une soirée sous le signe de la folie Jean Leloup «merci maman»

Publié le 28 octobre 2015 par Vanessa Gallagher

Crédit photo : Marie-Claire Denis

L’Autre Gala de l’ADISQ devient l’ADISQ: le premier gala et mise sur un nouveau concept plus mature et discipliné tout en conservant son côté pétillant. Les Denis Drolet, qui s’en donnaient à cœur joie à l’animation depuis les trois dernières années, sont remplacés par Olivier Robillard-Laveaux, critique musical et mélomane dévoué. Claude Rajotte était aussi de la partie en tant qu'analyste. Hier, le gala passa du brun au noir classique et a rempli son mandat d’être à l’image de son public: cultivé de musique.

C’est dans un Métropolis rempli qu’a donc eu lieu ce premier gala, présenté pour une huitième année consécutive par MusiquePlus et Musimax. Mélomanes, journalistes, photographes, vedettes et curieux, tous y étaient réunis dans le même but de souligner les efforts des artistes québécois de l’industrie musicale. C’est quelque 17 Félix qui ont été remis parmi plusieurs catégories.

L’animateur Olivier Robillard Laveaux ouvrit le spectacle en volant quelques rires ici et là avec ses anecdotes de jeunesse passées au Métropolis. En passant du show de boucane de pot dans un spectacle de Grimskunk à un Steve-O se brochant le scrotum sur la cuisse (un classique), il finit par conclure en déclarant qu’«on fait de la maudite bonne musique au Québec». La foule se rallia avec une vague d’applaudissements.

Le premier Félix de la soirée fut remis à Pierre Kwenders pour «Mardi Gras» dans la catégorie Vidéoclip de l’année. Puis ce fut la remise d’une couronne truffée d’un pompon à l’artiste ayant le plus accompli de spectacles dans les entrailles du Métropolis. C’est un Jean Leloup illuminé qui monta sur scène pour se faire sacrer roi, lui qui a offert 30 spectacles dans la salle de la rue Sainte-Catherine et qui est resté fidèle à lui même avec un «J’voudrais remercier ma mère». Il remonta devant la foule, quelques minutes plus tard, pour venir chercher le Félix de l’Album de l’année – Rock avec À Paradis City. Il nous amena avec lui dans sa folie lorsqu’il engagea une conversation avec la caméra sur rails au centre du parterre.

Le gala s’est poursuivi avec l’apparition sur scène du groupe Eman X Vlopper, gagnant dans la catégorie Album de l’année – Hip-Hop avec XXL, suivi d’un Pierre Lapointe très excité de sa victoire du Félix de l’Artiste québécois de l’année s’étant le plus illustré hors Québec. Étonné, il prit la parole pour faire quelques remerciements tout en nous rassurant: «J’vais l’accepter parce que j’ai travaillé en tabarnak en France».

Pour la tant attendue catégorie Album de l’année – Choix de la critique, c’est Jean Leloup qui rafla le trophée avec À Paradis City. Le public ne s’en cacha pas, il était content pour l’artiste phare de la soirée. Le groupe Le Vent du Nord a gagné un Félix pour l’Album de l’année – Traditionnel avec Têtu. Maxime Landry, quant à lui, remporta le trophée dans la catégorie Album de l’année – Country avec 3e rue Sud et nous a informé au passage qu’il s’agit de l’endroit où il a grandi.

Par la suite, c’est une Bïa très excitée qui monta sur le podium pour venir chercher son prix de l’Album de l’année – Musiques du monde avec Navegar et qui laissa sa place aux gagnants Janina Fialkowska avec Chopin: Complete Mazurkas pour l’Album de l’année – Classique / Soliste et petit Ensemble, ainsi que d’Angèle Dubeau & La Pieta avec Ludovic Einaudi: Portrait pour l’Album de l’année – Classique / Orchestre et grand Ensemble.

Emie R Roussel Trio, avec Quantum, remporta le trophée pour l’Album de l’année – Jazz. Ensuite, Bobby Bazini, absent dû au fait qu’il était en prestation au Nouveau-Brunswick, rafla le Félix de l’Album de l’année anglophone avec Where I Belong. C’est le groupe The Barr Brothers, remerciant la foule dans un français cassé mais très estimé, qui a été vainqueur dans la catégorie Spectacle de l’année anglophone avec Sleeping Operator. S’ensuit alors de la première victoire d’un Félix de Cathy Gauthier avec son spectacle Pas trop catholique dans la catégorie Spectacle de l’année – humour et du retour de Pierre Lapointe sur le podium pour l’Album de l’année Réinterprétation avec Paris Tristesse.

C’est le groupe Galaxie qui remporta le Félix de l’Album de l’année – Alternatif avec Zulu, un album très rythmé et envoûtant. Pour conclure la soirée, Fred Pellerin monta sur scène pour venir chercher son trophée pour l’Album de l’année – Meilleur vendeur avec Plus tard qu’on pense. Il nous annonça, avec sa manière propre à lui de compter les choses, qu’il apporterait son Félix avec lui en tournée pour le faire toucher à son public. Quelle belle preuve de partage!

Cependant, le premier gala n’aurait pas réussi à être aussi musical sans les prestations décapantes de plusieurs artistes venus nous en mettre plein la vue et les oreilles. Alex Nevsky a interprété la fameuse «Hymalaya mon amour» soutenu par quelques musiciens maniant les instruments à vent à la perfection. Le seul bémol fut le son trop faible de la voix du chanteur, qui déséquilibra légèrement la pièce. Puis ce fut au tour du groupe émergeant The Seasons de venir faire vibrer les planches du Métropolis sous leur chanson «Whatever». Nous avons aussi eu la chance de voir Yoan nous interpréter «Dis-Moi» de son dernier album éponyme, le duo hip-hop Eman X Vlooper et leur chanson «Tirer des Moves» ainsi que Tire le coyote performant «Julie Anne» avec émotion. Toutefois, c’est Salomé Leclerc ainsi que Patrice Michaud, dans un duel amical, qui ont donné un spectacle des plus intéressant. Tous les deux se proclamant musiciens pour l’un et pour l’autre, ils ont brillé à tour de rôle au micro avec la performance de leur chanson respective, soit «Arlon» (Salomé Leclerc) et «Je cours après Marie» (Patrice Michaud).

Finalement, malgré plusieurs absents et quelques artistes ne se disant pas prêts à gagner un Félix – «Et c’est pas, pour être cute», comme dirait Pierre Lapointe -, la soirée fut un vif succès et se termina dans le respect de la musique telle qu’elle est au Québec: mauditement bonne!

L'événement en photos

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Par Marie-Claire Denis

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