Notre best of du festival de musique électronique îleSoniq 2018 en 160 photos

Le trio montréalais Black Tiger Sex Machine, composé de Marc Chagnon, Julien Maranda et Patrick Barry, était prêt à offrir tout un homecoming, et le public était bien au rendez-vous pour l’occasion. Le groupe, qui se produit depuis plusieurs années dans tous les grands évènements de musique électronique à travers le monde, était vraiment à la hauteur, ce jour-là, de la réputation qui le précède aujourd’hui. Tout de noir vêtus, avec leurs célèbres masques de tigres aux yeux qui s’illuminent au rythme de leur musique, les trois producteurs n’ont rien laissé au hasard visuellement pour en mettre plein la vue. Ce fut, au final, une performance de grand calibre, et il y a certainement de quoi être fier quand on pense que ce trio vient de chez nous!

 

Un autre artiste canadien a su capter notre attention par sa présence scénique, son interaction avec la foule et sa polyvalence musicale. Il s’agit de Shaun Frank, aussi producteur et compositeur, qui a collaboré avec plusieurs artistes importants de la scène électronique tels que Steve Aoki, DVBBS, KSHMR et The Chainsmokers. Le saviez-vous? Ce dernier a aussi connu les planches de salles de spectacle en tant que chanteur pour des groupes rock-alternatif. Son expérience transparaissait durant sa prestation, et le public a visiblement apprécié ce moment. Nous avons bien aimé le fait qu’il ait invité la chanteuse torontoise Delaney Jane afin d’interpréter, à ses côtés, la pièce «Heaven», car non seulement une chanteuse en chair et en os rehausse l’expérience live, mais il y avait également une belle chimie entre les deux artistes. Un moment-clé du festival!

 

Thomas Wesley Pentz a littéralement mis le feu sur la scène Oasis vendredi en début de soirée! Celui que l’on connait avec son nom d’artiste Diplo s’est imposé, depuis plusieurs années, comme une force dominante dans la communauté des DJs, musiciens et producteurs à l’international. Force est d’avouer qu’il était en grande forme lors de sa performance pour bien épater la galerie! Le parterre de l’Île Notre-Dame était plus que rempli pour la performance de celui qui a été maintes fois nommé aux Grammy Awards et qui détient d’ailleurs le record de la chanson la plus «streamée» de tous les temps sur Spotify. En somme, les rythmes étaient sacrément accrocheurs, les visuels, spectaculaires, et tous les éléments étaient rassemblés pour que tous s’en souviennent longtemps.

 

Le natif de Washington, qui a grandi au Guatemala, a débarqué comme un boss sur la scène Mirage samedi soir. Les racines hip-hop de cet artiste producteur et DJ se font d’ailleurs sentir sur plusieurs pistes, et la foule ne s’est pas fait prier pour danser et se déhancher. Celui qui dit répandre le guala, qui représente ce qui a de plus positif dans la vie de chacun, est fier de faire le pont entre la musique rap et le dance. Son énergie reflétait d’ailleurs beaucoup cette philosophie! Carnage n’était pas là que pour appuyer sur des boutons; il vivait chaque instant de sa performance, laquelle était accentuée de magnifiques visuels. Le public lui a rendu la pareille en répondant chaudement à chacun des titres offerts.

 

Le duo, composé d’Alex Pall et de Drew Taggart, était la tête d’affiche pour la soirée du samedi et pour clore, par la même occasion, la 5e édition d’îleSoniq. Le tandem, qui s’est hissé rapidement au sommet des plus gros noms de la musique pop, en remportant notamment un Grammy et un Billboard Music Awards, enchaîne les succès depuis seulement trois ans. À la grande joie de plusieurs (et au grand dam de ceux qui étaient là pour voir Steve Angello), ils ont offert un set prolongé, car celui-ci a dû annuler sa prestation pour cause de vol non autorisé…

 

The Chainsmokers ont finalement fait leur entrée sous la lueur de deux fusées de détresse, lesquelles étaient tenues par des membres du groupe, pour ensuite faire tout exploser visuellement: jets de fumée, pyrotechnie, confettis, feux d’artifices, tout y était. Les gars, qui étaient de passage au Festival d’été de Québec récemment, ont également multiplié les interactions avec le public, lequel était visiblement conquis d’avance, réagissant bien haut et fort! Ce fut, en somme, une performance éclatante à la hauteur de la réputation du festival et qui, malgré le fait qu’on entendait pas assez clairement devant les scènes principales, reste une expérience des plus divertissantes.

 

On doit au passage souligner la superbe performance du DJ québécois Domeno, qui n’a pas hésité à monter sur scène de manière totalement improvisée afin de faire patienter les festivaliers qui attendaient avec impatience le clou de la soirée. Il a livré un set de 30 minutes qui était, au final, chargé en effets visuels et en bons beats électroniques. Voilà une figure de proue bien de chez nous à découvrir si ce n’est déjà fait!