«Dans la peau de...» Les grandes crues, Eve Côté et Marie-Lyne Joncas – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» Les grandes crues, Eve Côté et Marie-Lyne Joncas

«Dans la peau de…» Les grandes crues, Eve Côté et Marie-Lyne Joncas

À la fois directes et crues, mais avec style!

Publié le 3 mars 2017 par Alice Côté Dupuis

Crédit photo : Tous droits réservés

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste ou à un artisan de la culture afin d’en connaître un peu plus sur la personne interviewée et de permettre au lecteur d’être dans sa peau, l’espace d’un instant. Cette semaine, nous avons interviewé Eve Côté et Marie-Lyne Joncas des Grandes crues, un duo d'humoristes pas piquées des vers, surtout lorsqu'elles sont sur scène ou bien calées dans un divan!

1. Le nom de votre duo d’humour est révélateur; vous faites dans l’humour assez cru. En tant que jeunes femmes humoristes dans le créneau «cru», que répondriez-vous à ceux qui voudraient vous comparer à Mariana Mazza? Abordez-vous les mêmes thèmes?

E: «Je répondrais… merci beaucoup! On est allées voir son show il y a quelques semaines et on a adoré. Elle est vraiment nice, Mazza!»

M-L: «Oui, on est directes et crues, mais notre dégaine est très différente de la sienne. On n’aborde pas du tout les mêmes thèmes qu’elle, mais en même temps notre façon de dire les choses peut être similaire à celle de Mariana, par moments.»

2. L’humoriste Lise Dion vous a en quelque sorte prises sous son aile et vous avez été signées par la boîte de production Sixième Sens, qu’elle a fondée. Que croyez-vous qu’elle a vu chez vous; qu’est-ce qui vous rend assez spéciales pour qu’elle ait eu envie de vous adopter? (On aimerait aussi savoir si vous pensez pouvoir piger dans son public pour agrandir votre base de fans!)

E: «J’adore Lise! J’ai toujours voulu travailler avec elle. Ce qu’elle a vu en nous? Je crois que tout comme elle, on est des femmes du peuple. On est des femmes simples qui aiment le monde.»

M-L: «Toutes les trois, on adore le vin rouge et Barry White, alors on a connecté assez rapidement autour d’une fondue! On a fait ses premières parties à quelques reprises, et on a eu une super belle réponse de son public. On rejoint autant les gens de l’âge de nos parents que les jeunes de notre âge.»

3. Vous avez récemment été victimes de votre succès en publiant une vidéo qui a obtenu plus de 660 000 visionnements et dans laquelle vous repreniez des gags de votre spectacle, ce qui a affaibli l’impact de vos blagues sur scène. Suite à cela, peut-on s’attendre à plus de vidéos parce que ça fonctionne bien ou bien à plus de nouveau matériel pour ne pas brûler vos punchs?

E: «On n’a pas peur de brûler nos punchs! On va en écrire d’autres, on n’est pas stressées avec ça! On les a utilisés parce qu’ils fitaient bien dans le contexte de la capsule de la St-Valentin.»

M-L: «Il y avait 80% de nouveau matériel dans cette capsule-là.»

4. Quel a été votre pire contrat en humour et pourquoi?

E: «Ah, mon Dieu! C’était corpo dans un party de Noël pour une compagnie de… de je ne sais même pu quoi. Hi la la! On était serveuses pour le souper avant et après, on changeait de suit et on allait faire le show! Tu vois le genre!»

M-L: «On embarque sur le stage… les premières 15 minutes on les a… mais après ça, on les a perdus ben raide. Dans un party de Noël, le monde veut faire le party… pas écouter un show! Sauf que quand c’est toi sur le spot pis que tu vois tout le monde se lever pour aller chercher son manteau et quitter… c’est rough

5. En vous qualifiant de duo humoristique féminin, on vous compare à la belle époque des spectacles de style cabaret à la Dodo et Denise. Qui d’entre vous est Dodo? Qui est Denise? Et pourquoi? Avez-vous la même belle complicité qu’elles avaient?

M-L: «Y’a pas vraiment d’affaire de qui est qui… C’est plus une question de style; un peu cabaret, burlesque… la complicité entre nous deux et la complicité qu’on établit avec le public.»

E: «On adore Dodo et Denise, mais on n’a pas vraiment connu leur époque de duo. On les a connues séparées et septuagénaires, nous autres!»

Pour consulter nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…

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